samedi 28 avril 2012
samedi 21 avril 2012
ISABELLE ET CHARLES REVIENNENT D'UN STAGE INTENSIF DE PECHE A LA MORGATE EN BIRMANIE
DES CENTAINES DE MORGATES SECHEES
PAS BESOIN D'AMIS POUR SORTIR LE BATEAU : 2 BOEUFS DEVANT ET 2 BOEUFS DERRIERE,
BON APPETIT!!!!!!!
samedi 14 avril 2012
mardi 10 avril 2012
NOUS N' ABUSONS PAS.
LE TELEGRAMME Vendredi 6 Avril 2012
Morgates. Les plaisanciers abusent-ils ?
Les pêcheurs dePort-Anna demandent que descontrôles soient faits auprès des plaisanciers qui pêchent la morgate. La réglementation des deux casiers neserait pas respectée.
Ce n'est pas le coup de colère, mais un rappel à l'ordre. Thierry Jacob l'a dit, hier après-midi, à Olivier Le Nézet, le nouveau président du Comité départemental des pêches issu de la fusion récente entre les comités de Lorient-Etel et d'Auray-Vannes. C'est en effet un comité unique, des suites de la loi de modernisation de la pêche, qui s'occupe maintenant de ce secteur d'activité employant 1.200 personnes dans le Morbihan, une quinzaine à Port-Anna. Serge Le Franc et Thierry Jacob (suppléant) y ont été élus en janvier dernier sur la liste CFDT. Olivier Le Nézet était à Séné pour rencontrer les pêcheurs et faire un point sur les questions qui les préoccupent. En premier lieu, la cohabitation avec les plaisanciers.
Gardes en embuscade?
C'est actuellement la pleine période des morgates. Une pêche de début de saison qui intéresse les plaisanciers à un moment où le golfe est encore peu fréquenté. «On sent un laisser-aller» selon Thierry Jacob. «Il est rare qu'ils se contentent des deux casiers autorisés et on voit les bouées fleurir», a-t-il dit. Les professionnels demandent au Comité départemental des pêches d'envoyer sur place ses deux gardes jurés. Ces deux agents assermentés sont chargés de la surveillance de la pêche à la palourde, aux pouces-pieds, à la civelle ou encore à la Saint-Jacques.
Méfiance sur le parc marin
«On ne demande pas de détruire le matériel mais d'en vérifier la conformité», a souligné Thierry Jacob, avant de préciser que les professionnels ont fait de leur côté de gros efforts de marquage. «Nos bouées sont maintenant bien identifiées avec le numéro d'immatriculation de nos bateaux». Autre point soulevé: l'extension du parc marin au golfe. L'Agence des aires marines protégées a lancé un projet de création d'un parc marin englobant la presqu'île de Quiberon et les îles d'Houat et d'Hoedic. Pour l'instant le golfe n'y figure pas. Les pêcheurs craignent que la réglementation qui sera liée à ce parc entraîne une limitation des zones de pêche.
Vigilance pour les vases
Pour l'instant, le projet est en plan faute de financements. Mais Olivier Le Nézet a indiqué que le Comité des pêches s'y opposera: la Bretagne a atteint, a-t-il dit, plus que son objectif en matière de zones maritimes protégées. Autre question soulevée, celle des vases. On sait que François Goulard a fait suspendre le projet de déversement en baie de Quiberon des produits des dragages de Port Haliguen et du Crouesty projetés pour2012 et2013. «Il faudra bien draguer mais les zones de clapages seront celles que nous aurons définies», a dit Olivier LeNézet.
Une saison de pêche en demi-teinte, la faute au temps La saison de la seiche a démarré le 15mars. On l'appelle, dans le golfe et sur les côtes du Sud du Morbihan, la morgate. Depuis, les pêcheurs du golfe traquent tous les jours ce céphalopode qui arrive dans les baies pour pondre. La pêche devrait se terminer vers la fin du mois. Mais pour l'instant, les prises dans le golfe sont plutôt maigres. La raison? La faible pluviométrie de la fin de l'hiver et du début du printemps. Les flux provenant de la Vilaine et de la Loire sont faibles, si bien que les morgates restent éparpillées en mer, alors qu'habituellement elles fuient l'eau douce pour se concentrer en baie de Quiberon et dans le golfe, explique Thierry Jacob, spécialiste de cette pêche qu'il pratique depuis 34 ans.
L'effet Fukushima L'an passé, 90 tonnes de morgates ont été débarquées à Port-Anna. Le gros est acheté par la société Pêcheurs d'Armorique des Côtes-d'Armor pour expédition à l'étranger, dont l'Asie. Si les quantités prises sont à la baisse, en revanche les prix ont augmenté d'environ 30%. C'est la conséquence de la catastrophe de Fukushima qui a privé les pêcheurs japonais de zones de travail, indique Thierry Jacob. Il n'y a pas de crainte actuellement sur la ressource en morgates. Les pêcheurs restent, toutefois, vigilants. Une expérience de maintien à l'eau des casiers jusqu'en août, menée l'an passé, pour permettre aux oeufs de poursuivre leur éclosion, ne s'est pas révélée concluante. Le matériel était trop dégradé. «Dans le golfe, les morgates ne manquent pas d'endroit pour pondre.Il faudrait leur mettre des supports de ponte sur les fonds sableux là où elles n'ont rien», préconise Thierry Jacob
Morgates. Les plaisanciers abusent-ils ?
Les pêcheurs dePort-Anna demandent que descontrôles soient faits auprès des plaisanciers qui pêchent la morgate. La réglementation des deux casiers neserait pas respectée.
Ce n'est pas le coup de colère, mais un rappel à l'ordre. Thierry Jacob l'a dit, hier après-midi, à Olivier Le Nézet, le nouveau président du Comité départemental des pêches issu de la fusion récente entre les comités de Lorient-Etel et d'Auray-Vannes. C'est en effet un comité unique, des suites de la loi de modernisation de la pêche, qui s'occupe maintenant de ce secteur d'activité employant 1.200 personnes dans le Morbihan, une quinzaine à Port-Anna. Serge Le Franc et Thierry Jacob (suppléant) y ont été élus en janvier dernier sur la liste CFDT. Olivier Le Nézet était à Séné pour rencontrer les pêcheurs et faire un point sur les questions qui les préoccupent. En premier lieu, la cohabitation avec les plaisanciers.
Gardes en embuscade?
C'est actuellement la pleine période des morgates. Une pêche de début de saison qui intéresse les plaisanciers à un moment où le golfe est encore peu fréquenté. «On sent un laisser-aller» selon Thierry Jacob. «Il est rare qu'ils se contentent des deux casiers autorisés et on voit les bouées fleurir», a-t-il dit. Les professionnels demandent au Comité départemental des pêches d'envoyer sur place ses deux gardes jurés. Ces deux agents assermentés sont chargés de la surveillance de la pêche à la palourde, aux pouces-pieds, à la civelle ou encore à la Saint-Jacques.
Méfiance sur le parc marin
«On ne demande pas de détruire le matériel mais d'en vérifier la conformité», a souligné Thierry Jacob, avant de préciser que les professionnels ont fait de leur côté de gros efforts de marquage. «Nos bouées sont maintenant bien identifiées avec le numéro d'immatriculation de nos bateaux». Autre point soulevé: l'extension du parc marin au golfe. L'Agence des aires marines protégées a lancé un projet de création d'un parc marin englobant la presqu'île de Quiberon et les îles d'Houat et d'Hoedic. Pour l'instant le golfe n'y figure pas. Les pêcheurs craignent que la réglementation qui sera liée à ce parc entraîne une limitation des zones de pêche.
Vigilance pour les vases
Pour l'instant, le projet est en plan faute de financements. Mais Olivier Le Nézet a indiqué que le Comité des pêches s'y opposera: la Bretagne a atteint, a-t-il dit, plus que son objectif en matière de zones maritimes protégées. Autre question soulevée, celle des vases. On sait que François Goulard a fait suspendre le projet de déversement en baie de Quiberon des produits des dragages de Port Haliguen et du Crouesty projetés pour2012 et2013. «Il faudra bien draguer mais les zones de clapages seront celles que nous aurons définies», a dit Olivier LeNézet.
Une saison de pêche en demi-teinte, la faute au temps La saison de la seiche a démarré le 15mars. On l'appelle, dans le golfe et sur les côtes du Sud du Morbihan, la morgate. Depuis, les pêcheurs du golfe traquent tous les jours ce céphalopode qui arrive dans les baies pour pondre. La pêche devrait se terminer vers la fin du mois. Mais pour l'instant, les prises dans le golfe sont plutôt maigres. La raison? La faible pluviométrie de la fin de l'hiver et du début du printemps. Les flux provenant de la Vilaine et de la Loire sont faibles, si bien que les morgates restent éparpillées en mer, alors qu'habituellement elles fuient l'eau douce pour se concentrer en baie de Quiberon et dans le golfe, explique Thierry Jacob, spécialiste de cette pêche qu'il pratique depuis 34 ans.
L'effet Fukushima L'an passé, 90 tonnes de morgates ont été débarquées à Port-Anna. Le gros est acheté par la société Pêcheurs d'Armorique des Côtes-d'Armor pour expédition à l'étranger, dont l'Asie. Si les quantités prises sont à la baisse, en revanche les prix ont augmenté d'environ 30%. C'est la conséquence de la catastrophe de Fukushima qui a privé les pêcheurs japonais de zones de travail, indique Thierry Jacob. Il n'y a pas de crainte actuellement sur la ressource en morgates. Les pêcheurs restent, toutefois, vigilants. Une expérience de maintien à l'eau des casiers jusqu'en août, menée l'an passé, pour permettre aux oeufs de poursuivre leur éclosion, ne s'est pas révélée concluante. Le matériel était trop dégradé. «Dans le golfe, les morgates ne manquent pas d'endroit pour pondre.Il faudrait leur mettre des supports de ponte sur les fonds sableux là où elles n'ont rien», préconise Thierry Jacob
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